Ce que savait Jennie de Gérard Mordillat – editions Calmann-lévy

Derrière tous ces livres que j'aime et qui m'accompagnent lors de mes trajets en bus se cache aussi une panoplie de livres dont je ne parle pas. Ceux qui restent dans l'ombre simplement parce qu'ils ne m'ont pas plus, pas touché, pas intéressé...

Dans le jargon des libraires, les livres jugés mauvais ou ratés sont appelés des « nanars »...dans ce blog je préférais intituler cette chronique “ Livres lus mais peu appréciés”. Et j'ouvre la séance avec Ce que savait Jennie de Gérard Mordillat.

Le roman s'ouvre sur la célébration de l'anniversaire de Mike. Celui-ce fête ses 40 ans, entouré de sa compagne et ses amis. L'ambiance est lourde, chargée d'alcool et la fête tourne vite au drame quand Mike se met à faire du rodéo avec sa moto. Il se suicide ainsi tragiquement devant l’assemblée. Olga, sa petite amie ne restera pas longtemps seule. Cependant, victime d'un accident de voiture mortel, elle laissera derrière elle quatre enfants dont l’ainée Jennie décide de prendre sous son aile la responsabilité des trois plus jeunes. Mais rapidement rattrapée par les services de police, les enfants seront ensuite placés dans différentes familles d'accueil au grand désespoir de Jennie.

Le roman enchaîne les faits divers glauques et peu palpitants. Ce n'est pas le fond de misère sociale qui m'a déplu mais davantage la vulgarité à laquelle sont exposés les enfants dès leur plus jeune âge. L'absence de moments agréables ou légers, l’écriture froide et sèche de ce livre, et enfin les dialogues sombres m’ont gênée tout au long de ma lecture...