Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Après avoir lu
Visiteurs
Depuis la création 223 972
Publicité
Archives
Newsletter
29 juin 2020

Le bonheur n’a pas de rides d’Anne-Gaëlle Huon – éditions Pocket

huon

Paulette, quatre-vingt-cinq ans, souhaite passer ses vieux jours dans une maison de retraite luxueuse. Pour cela, elle fait croire à son fils Philippe, avocat dans un cabinet d’affaires, qu’elle est en passe de devenir sénile. Toutefois, ce dernier n’a aucune intention de la conduire dans cet établissement aux jardins étagés hors de prix. Au lieu de cela, il la conduit dans une auberge en rase campagne, dirigé par Monsieur Yvon. Dans cette bâtisse en pierre aux volets colorés vivent sept personnes.

Au départ, Paulette découvre les lieux et se montre sèche, autoritaire et froide autant avec les hôtes qu’avec le personnel. Elle ne rêve que d’une seule chose : quitter les lieux au plus vite. Elle n’arrive pas à s’adapter à ce nouvel environnement et de fait, elle est impolie, désobligeante, voir même insupportable. Elle essaye de nouveau de se faire passer pour folle mais ses plans échouent. La cuisinière Nour comprend que l’octogénaire a toute sa tête et lui demande de cesser de suite ses enfantillages. A partir de ce moment-là, Paulette va s’ouvrir, faire preuve de curiosité, créer des liens avec Monsieur Georges, un homme discret et élégant, découvrir les personnalités d’Hippolyte et de la petite Juliette qui s’occupent du service, sans oublier Marceline, une sexagénaire débonnaire…

Ce qui m’a touché dans ce livre, c’est le moment où Paulette profite de l’absence de Monsieur Georges pour lui dérober quelques lettres cachées dans une boîte à chapeau. Elle découvre une correspondance amoureuse adressées à une certaine Gloria Gabor, danseuse new-yorkaise qui avait eu son heure de gloire dans les années 1950. Le lecteur découvre ainsi des échanges qui s’étalaient de 1953 à 1955. Elle profite d’un bref moment dans l’histoire pour les lire et tisser ainsi les ficelles d’un secret dont nous découvrirons le dénouement à la fin. En dehors de cette anecdote, il est vrai que j’ai aimé l’idée d’une cohabitation intergénérationnelle dans une auberge reculée en plein milieu rural, mais je n’ai pas trouvé cela complètement original. J’ai effectivement remarqué des thèmes similaires dans le roman « Et puis Paulette… » de Barbara Constantine, tels que la question de l’alternative aux maisons de retraite, l’annonce d’une grossesse inattendue ou encore les choix des prénoms Paulette et Marceline.

D’habitude, j’aime les romans qui mettent en scène des personnes âgées car les histoires transmettent souvent de la tendresse mais aussi des leçons de vies utiles. Ici, on voit que le personnage principal évolue un peu au fil des rencontres, ce qui sous-entend une remise en question de cette femme. Dans l’ensemble, c’est un roman léger, divertissant mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité