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9 octobre 2012

Le dernier qui part ferme la maison de Michel Fitoussi – éditions livre de poche

 

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Il y a des titres qui ont le goût de phrases toutes faites, des injonctions parfois douces : Ne t'inquiète pas pour moi d'Alice Kuipers ou encore N'oublie pas que je t'aime de Jérôme Arnaud Wagner et d'autres plus directifs, voire même un brin vulgaire, je citerais Dors et fais pas chier d'Adam Mansbach (si, si je vous assure c'est véritablement le titre de l'ouvrage !). Peu importe, il y a des titres qui nous donnent envie et ce fut le cas de ce roman déniché un soir chez une copine (oui c'est toi Nathalie) alors que j'observais les titres de sa belle bibliothèque.

L'histoire se passe en Normandie. Deux maisons voisines à la campagne. La première « Le clos joli  » est habitée par une vielle dame dont la santé progressivement diminue. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, ses filles ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le maintient à domicile de leur maman. La seconde « La pommeraye » est une résidence secondaire d'un couple de parisiens en instance de divorce. La maison, chargée de souvenirs heureux devient maintenant l'espace des conflits et des décisions matérielles lourdes à prendre dans un climat de tensions.

Le temps d'un week-end, les personnages vont se rencontrer, échanger sur leur passé, leur présent et leur avenir. Confronter leurs idées, leurs oppositions et faire ressortir parfois quelques reproches.

Le roman est très fin et le lecteur âgé de trente à quarante ans se retrouvera dans cette galerie de personnages. Bien que les sujets soient sérieux (déclin des parents qui vieillissent, problèmes de couples, malentendus, mensonges), le roman écrit à plusieurs voix ne manque pas de nous faire sourire à travers d'autres thèmes (course vers l'argent, le passage de la notoriété au domaine des oubliettes, le superficiel...). C'est un roman intéressant et sensible, une lecture rapide et très agréable. 

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