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30 mai 2019

Candide de Voltaire - éditions Larousse

IMG_20190530_221238_HDRChapitre 7

Candide est toujours à Lisbonne et et se fait recueillir par une vieille après l'auto-da-fé.

Première partie : La vieille dame prend soin de Candide

La « vieille » femme emmène Candide dans “une masure”( une maison). Candide se trouve dans un état de santé fragile donc la vieille dame (dont nous ignorons le prénom) le soigne et lui apporte chaque jour un repas. Candide reçoit son hospitalité. Elle lui offre un lit pour qu'il puisse se reposer, «  à manger et à boire «   et des vêtements. L'utilisation de l’impératif ligne quatre "mangez, buvez, dormez"  laisse entendre que c'est une femme qui a l'habitude de diriger des opérations, de prendre des initiatives.
Candide, toujours frappé de stupeur quand il pense à tout ce qu'il avait vu et enduré (ligne7)  ne comprend pas sa générosité. La succession de questions ligne seize montre sa grande surprise : “Qui êtes-vous ? Lui disait toujours Candide ; qui vous a inspiré tant de bonté ? Quelles grâces puis-je vous rendre? Candide se demande de quelle manière il peut répondre à cette démonstration d'affection.

Deuxième partie : la marche dans la campagne

Au bout de quelques jours, au lieu de lui porter son repas, la vieille lui demande de la suivre. Ils marchent dans la campagne et atteignent une maison dans laquelle se trouve un cabinet doré. Il découvre que l’attend “une femme tremblante, d'une taille majestueuse, brillante de pierreries et couverte d'un voile.” Candide reconnaît Cunégonde et fait part de son grand étonnement en disant : « - Quoi ! C'est vous, lui dit Candide, vous vivez ! Je vous retrouve en Portugal ! »
Nous remarquons une fois de plus que  Cunégonde nous apparaît comme un personnage physique. C'est une femme qui inspire le désir, le plaisir, la sensualité.
Celle-ci lui apprend qu’elle a bien été violée et blessée mais que, contrairement à ses parents et son frères, elle n’a pas succombé.

Troisième partie : le récit de Candide

Candide lui raconte « de la manière la plus naïve »  tout ce qui lui est arrivé depuis les baisers qu’ils ont échangés au château. Il lui annonce le décès du bon anabaptiste et de Pangloss, ce qui toucha profondément Cunégonde puisqu’elle "donna des larmes"  en apprenant la disparition de ces deux hommes. Suite au récit de Candide, Cunégonde prend la parole pendant que Candide « la dévorait des yeux ». Cette expression montre bien que Cunégonde ne laisse pas les hommes indifférents. Elle suscite l'admiration et la fascination.

Dans ce chapitre, d'une manière si inespérée, Candide retrouve celle qu'il aimait. Nous remarquons à ce stade de la lecture que les thèmes de l'amour et de la mort de croisent et se mélangent.

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