Mr Wilder et moi de Jonathan Coe – éditions Folio

Suite au départ de la maison d’une de ses jumelles, Calista, compositrice de bande originale de films installée à Londres, plonge dans ses souvenirs lointains. Sa fille s’envole pour l’Australie et ce départ occasionne une certaine mélancolie. Ariane demande à sa mère de considérer cette aventure comme un simple voyage, tout comme celui que sa mère avait effectué aux Etats-Unis à l’âge de vingt ans en quittant ainsi sa Grèce natale.

La narratrice effectue un bon dans le temps et retrace les anecdotes de ce périple lointain datant de 1977 au cours duquel elle avait effectué un bout de chemin avec une anglaise de son âge : Gill. Il se trouvait que le père de cette jeune fille connaissait un réalisateur d’Hollywood.  Si bien que par le plus grand des hasards un soir, Calista eu l’opportunité de dîner dans un restaurant nommé Le Bistro à Los Angeles, dans un cadre évoquant le style du Paris de la Belle Epoque. Un repas inoubliable au côté du célèbre cinéaste Bille Wilder. Ce fut une situation déroutante et différente de ce qu’elle avait rencontré dans sa vie jusque-là, loin d’imaginer que ce repas bouleversera sa vie et sa carrière professionnelle.

J’ai reçu ce livre en cadeau de Noël, retrouvailles, petit déjeuner de la part de Mathilde, amie de longue date avec qui je partage au-delà des souvenirs une connivence littéraire. Mathilde aime les mots, les langues, les gens. Boire un café avec toi tout en mangeant un croissant chez Nina à la plage restera un excellent moment de 2022. Tu m’as demandé mon avis aujourd’hui mon avis sur ce livre. Alors, voilà je te le livre :  ce que j’aime chez cet auteur, c’est sa capacité à s’émerveiller sur des moments simples vécus par ses personnages et les transformer en événements inoubliables. Pour cela, il s’arrête très souvent sur des détails culinaires ou sur ce que dégage un lieu. De nombreuses scènes se passent dans des cafés, des restaurants, des hôtels…Par contre, n’étant pas cinéphile, je suis passée un peu à côté du thème et des nombreuses références ou critiques cinématographiques. J’en ai noté toutefois une citée page 300. The shop around the corner. Selon l’auteur, « c’est peut-être le film le plus romantique qui ait jamais été réalisé.»

Merci Mathilde pour ce joli cadeau. En choisissant cet auteur britannique, tu as visé juste.