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6 décembre 2022

Voici des ailes de Maurice Leblanc – éditions Libretto

Voici-des-ailes

La première chose que j’ai vu sur la couverture du livre, c’est le vélo ainsi que l’harmonie des couleurs entre la salopette couleur caramel de la femme et le champ de blé en arrière-plan. La photo a un côté vintage, une époque lointaine et fascinante. Voici des ailes fut publié pour la première fois en 1898.

Au fil des pages, vous sillonnerez les routes de Normandie pour finalement poser les bagages en Bretagne. Pas de GPS, ni de téléphone portable mais des auberges le long des routes où il fait bon s’arrêter pour se reposer et se restaurer. Dans ce court récit divisé en onze chapitres, il y a deux couples. Guillaume D’Arjols est avec Madeleine. Ils forment un duo en union libre. L’homme a un caractère de responsable de groupes. Il est entreprenant et sûr de lui. Il prend des initiatives et est très fier de son nouveau vélo. Les mots techniques abondent quand il fait l’éloge de sa nouvelle acquisition.  

De l’autre côté, l’autre couple composé de Pascal et de Régine semble en apparence plus discret et plus classique. L’auteur laisse entendre toutefois qu’il ne faut pas se méfier de l’image.

Le voyage suit son cours. Le vélo permet de prendre le temps d’admirer les routes de campagne tranquilles et douces. Au bout de quelques temps, deux groupes se forment : Guillaume et Régine filent en général comme des fous alors que Madame d’Arjols et Pascal se content d’une allure modérée. L’auteur évoque un rapprochement nouveau ponctué de confessions, d´hésitations et de déclarations inattendues.

Maurice Leblanc, célèbre auteur d’Arsène Lupin offre à travers ce livre une apologie de la bicyclette. « C’est un bonheur toujours à portée de main. » Selon l’auteur, le bonheur est dû « à cette petite chose d’acier. » pour lequel nous devons avoir « de la reconnaissance. » Ce qui m’a plus dans le livre, c’est la description de la joie et de la liberté ressentie par les usagers de ce mode de transport. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé faire du vélo et c’est pour cette raison que j’ai choisi ce livre. Ce court récit écrit il y a plus d’un siècle est poétique. Le langage est souvent désuet.  J’ai moins été séduite par les caractéristiques des quatre personnages issus de milieux sociaux aisés. Une lecture rapide dans un contexte naïf et rétro.

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