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9 novembre 2022

Crépuscule du tourment de Léonora Miano -édition Grasset

Crçepuscule du tourment

Divisé en quatre parties, ce roman donne la parole à quatre femmes qui s’adressent toutes au même homme. Quelque part en Afrique subsaharienne, les femmes dévoilent des pans de leur vie intime.

Commençons par la première. Il s’agit de la mère de famille, une femme en souffrance qui considère son fils comme un cuisant échec. La mère revient sur un passé familial tumultueux dans lequel elle dresse un portrait du père peu valorisant (dépensier, agressif, violent…). Nous comprenons que le fils a quitté son pays d’origine pour s’installer au « Nord » (l’Europe) et qu’il a ramené un enfant qui n’est pas de son sang. La mère est très méprisante au sujet de la compagne de son fils et manipule un plan dans le dos du couple pour annuler le mariage. Le recours à la sorcellerie pour rompre les fiançailles semble une pratique courante. Il se trouve que la mère justifie sa décision car elle n’appréciait pas la classe sociale de sa potentielle belle-fille.

La deuxième histoire donne la parole à la femme qu’il a quitté. Institutrice, elle livre sa vision du Nord, parle des violences faites aux femmes.

La troisième histoire nous fait découvrir la future épouse et enfin la dernière offre le récit de la sœur qui reviendra sur des moments partagés pendant leur enfance.

Voici un livre que j’ai lu…reposé…repris…pour finalement terminer de le lire en diagonale. L’écriture de Léonora Miano est composée de phrases longues et alambiquées. J’ai perdu le fil de ma lecture dans les passages abstraits ou dans les nombreuses disgressions.  La première partie d’une certaine manière donne le la à la tonalité générale du récit teinté de pessimisme et de colère.

C’est un crève-cœur pour moi d’avouer que je n’ai pas aimé un livre car je sais que derrière ce récit complexe et riche en lyrisme se cache des heures de travail. Toutefois, je dois avouer que je n’ai pas été séduite par cette lecture qui pourtant m’attirait beaucoup de par la beauté de la couverture.

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