Au rendez-vous des âmes libres de Denis Faïck – éditions Pocket

Le livre s’ouvre sur une scène violente : un viol. Ça commence mal, je déteste ce genre de description dans les romans et encore moins quand il s’agit des premières pages. Au crépuscule de sa vie, Eugène raconte à son infirmière des souvenirs de sa jeunesse, de l’époque ou lui et ses amis étaient impliqués dans la résistance. Il y avait Eva dont Eugène était secrètement amoureux, Germain : résistant de passage, Marinette : serveuse dans un restaurant qui lors de son service tentait de récupérer des informations, l’épicier Bernard, Jean-Michel qui acceptait de cacher des enfants juifs, Raoul, Romain et sa sœur malade…Ils avaient la vingtaine et des espoirs plein la tête.

Ce livre s’annonçait prometteur pour deux raisons. Premièrement, la photo en noir et blanc de la couverture me laissait penser que la scène se déroulait un soir dans un bar intime. On y voit deux hommes et une femme en noir et blanc. De leurs visages se dégage une certaine forme d’innocence, de légèreté, qui vient contraster avec le contexte dramatique de l’époque de la deuxième guerre mondiale. J’ai lu pas mal de romans sur cette période sombre de l’histoire et j’avoue ne pas me lasser du sujet.

Deuxièmement, le titre me laissait penser que j’allais découvrir une galerie de portraits forte, idéaliste, engagée prête à se battre au nom d’idéologies. Or, j’ai eu le sentiment d’être complètement passé à côté de l’histoire pour de multiples raisons. Tout d’abord, j’ai été extrêmement gênée par plusieurs aspects : la construction du roman (comme un puzzle auquel il me manquait des pièces) la longueur des phrases, le manque de précisions. Ensuite, la ponctuation approximative m’a joué des tours et a finalement perturbé ma compréhension. C’est dommage mais en dépit de plusieurs efforts, je n’ai pas terminé ce récit…

Ce livre restera donc une lecture incomplète.

Une histoire inachevée.