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26 juillet 2022

La librairie de l’île de Gabrielle Zevin – éditions Pocket

 

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Le livre s’ouvre sur une fiche de lecture résumant une des nouvelles intitulée Coup de Gigot écrite par Roald Dahl en 1953. Autrement dit, ça commençait très bien pour moi car j ’adore les nouvelles de cet auteur. Effet de surprise garanti grâce à la mise en page originale de la première partie.

L’histoire de ce roman se déroule à Alice Island. Il s’agit d’un nom inventé par l’auteur mais nous savons qu’il s’agit d’une petite île du Massachusetts, au large de Boston. AJ Fikry est le seul libraire de l’île. Il a des goûts très particuliers en littérature. Depuis le décès brutal de sa femme Nic, les chiffres de sa boutique ont tendance à baisser. Il est un brin acariâtre, désabusé parvenant mieux à énumérer la liste des genres de romans qu’il n’aime pas plutôt que ceux qu’il affectionne.

Ainsi, le jour de sa rencontre avec Amelia Loman, représentante de la maison d’édition Knightley, il se montre goujat et rude. Tout au long de leur échange, il persiste à penser de manière rétrograde.

Le lendemain, le libraire apprend une mauvaise nouvelle. On vient de lui dérober un livre originale et précieux intitulé Tamerlan, une édition très rare des poèmes d’Edgar Allan Poe. De retour à sa librairie, AJ Fikry fait une étonnante découverte : il découvre un couffin devant sa librairie dans lequel se trouve un bébé abandonné. Un mot est glissé entre les couvertures : « Je tiens à ce qu’elle grandisse entourée de livres et de gens pour lesquels la lecture compte. »

Le titre de ce roman était pour moi très prometteur. Passionnée de littérature, j’aime les histoires qui parlent de livres et encore plus si la narration se déroule dans une île : espace clos dans lequel les personnages de par la situation géographique de l’espace ont plus de difficultés à échapper à leur destin. En ce sens, ce livre n’a pas pleinement répondu à mes attentes car les descriptions de l’île occupent peu d’espace dans la narration. Le lieu étant fictif j’imagine que l’auteur a fait le choix de ne pas s’étendre sur l’invention de paysages ou d’endroits symboliques. Par contre, la part belle consacrée à la littérature m´a agréablement surprise. Tout au long du roman, le libraire rédige des fiches de lecture contenant un avis critique pour une personne qu’il affectionne. Délicate attention.

Ayant travaillé dans une librairie pendant plusieurs années, j’ai trouvé de nombreux éléments reflétant pleinement la réalité du métier : à commencer par la manutention (couper, vider, ranger, aplatir, empiler les cartons), avoir le sens de l’écoute avec les clients, gérer les caprices des auteurs, recevoir la visite des commerciaux, former les employés sans oublier la réflexion concernant la menace liée aux nouvelles technologies pesant sur l’exercice de cette activité professionnelle.

Par ailleurs, un autre point m’a plu et interpellé dans ce livre. L’auteur aborde la question de savoir si l’on peut ou non dissocier l’écrivain de la personne via le personnage de Daniel. 

Pour finir, je dirais que j’ai surtout aimé les cent dernières pages du livre car elles rendent hommage au pouvoir de la lecture et à la chance que j’ai via mon travail et mon club de lecture de pouvoir partager ma passion pour la littérature. Suite à la section des remerciments, figure une liste de recommendations de lecture dans lequel le lecteur peut piocher des conseils, des idées, des inspirations. 

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