Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin - éditions Livre de Poche

Justine Neige a vingt et un ans. Elle est aide-soignante dans une maison de retraite qui porte le doux nom « Les Hortensias.» Dans la vie, Justine aime beaucoup de choses : la musique, le troisième âge, danser le samedi soir, écouter les histoires des résidents qui prennent plaisir à remonter le fil du temps en parlant de leur passé.

Parmi les pensionnaires, Justine se passionne pour l’histoire d’Hélène, presque centenaire, ancienne couturière qui travaillait dans les années 1920 dans l’atelier de ses parents. Il faut dire que sa vie est un roman et lorsque le petit fils d’Hélène demande à Justine d’écrire le récit de la vie de sa grand-mère, Justine accepte avec plaisir le défi. Elle découvre alors la grande histoire d’amour d’Hélène avec Lucien, mais leur destin sera brutalement interrompu par une arrestation de la police lors de la deuxième guerre mondiale. Trahison, gestapo, la déportation, l’attente…Lucien est-il encore en vie ?

C’est mon amie Aline qui m’a offert ce livre. Aline me connait bien, elle sait quels sont mes goûts en littérature et mes centres d’intérêt dans la vie. Elle m’a offert un joli petit sac vert dans lequel elle avait glissé le roman, puis elle m’a dit : « Ce livre est fait pour. Toi qui aimes les hortensias, les histoires de personnes âgées et la musique, j’ai beaucoup pensé à toi en lisant ce livre et j’ai pensé qu’il te ferait plaisir. » J’ai été très touchée par ses mots et son cadeau. Je dois dire qu’elle a vu ABSOLUMENT juste car j’ai vraiment dévoré ce livre. J’ai relu des passages à plusieurs reprises, j’ai recopié une vingtaine de pages de citations, j’ai remercié Aline de tout mon cœur et enfin j’ai cassé les pieds de ma mère pour qu’elle le relise.

Mon résumé montre seulement une partie de l’histoire car ce livre fonctionne comme une commode avec plusieurs tiroirs comportant différents récits en parallèle. Il y a certes les personnages de la maison de repos mais de l’autre côté de nombreux proches de Justine viennent apporter beaucoup de suspens à l’intrigue.

De surcroît, le récit comporte une enquête policière qui permet de maintenir la curiosité et l’enthousiasme du lecteur jusqu’au dénouement. Par ailleurs, après avoir lu au mois de mars La carte postale d’Anne Berest http://apresavoirlu.canalblog.com/archives/2022/03/21/39397013.html, je consate que c’est le deuxième livre que je lis cette année qui cite Irène Némirovsky. Je salue ces auteurs dont le métier leur permet de nous emporter mais aussi de rendre hommage aux victimes des camps de l’horreur.

Voici un livre qu’on ne lâche pas ! Il y a de fortes chances qu’il soit classé dans mes dix meilleures découvertes de l’année.