Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Après avoir lu
Visiteurs
Depuis la création 223 165
Publicité
Archives
Newsletter
13 décembre 2019

Un paradis trompeur d'Henning Mankell – éditions Points

79302048_10157821786753695_6032604102096060416_o

Suite à la demande de sa mère qui fait face à une pauvreté extrême, Hanna Lundmark née Renstrom, quitte sa Suède natale pour devenir cuisinière à bord du navire Lovisa. Au milieu des champs dévastés, il n'y avait pas d'avenir pour cette jeune fille près du fleuve, alors a 17 ans, elle quitte le foyer familial sans imaginer que sa vie sera ponctuée de multiples rencontres et de divers rebondissements.

Le bateau chargé de bois est en route pour l'Australie. Au début de la traversée , Hanna rencontre le second du capitaine. Ils passent du temps côte à côte à se regarder et à observer le soleil disparaître lentement dans les flots de l’océan. Ils bavardent tard le soir et cela devint progressivement une habitude. Hanna tombe amoureuse et se marie rapidement à Alger. Cependant, son mari décédera des suites d'une maladie un mois après leur union, une fièvre fulgurante attrapée au Soudan aura raison de lui. Assommée par ce qui s'est passe, l’équipage s’inquiète du sort de la jeune veuve. « Elle va sauter, elle va nous quitter à cause de ce chagrin trop lourd à porter ». Comment faire son travail de deuil dans un espace limité ? Il semble que les hommes aient vu juste car effectivement Hanna ne pouvait pas rester à bord, continuer ce voyage qui lui rappelait sans cesse sa vie d'avant.

Dans la seconde partie du livre, Hanna profite d'une escale au Mozambique pour quitter le navire. Assez rapidement, elle épouse le responsable d'une maison close bien qu'elle soit désespérée de constater ce qu'elle ressent pour son nouveau mari. Pour faire face à la peine et la solitude, elle se met à écrire dans un journal auquel personne n'a accès. Suite au décès de son deuxième époux, Hanna se retrouve propriétaire de la plus lucrative maison de joie de ce coin d'Afrique. La responsabilité des femmes que son mari lui avait laissées deviendra une véritable prise de conscience de l'injustice et de la différence profonde de traitement entre les noirs et les blancs.

Ce livre est divisé en quatre parties et comporte 78 chapitres. Ce qui est très bien maîtrisé dans la construction, c'est la régularité dans le nombre de pages de chaque chapitre. Il y a une constance dans l'organisation de la narration. Au milieu des prostituées, la couleur de la peau blanche d'Hanna dérange et son envie de défendre les victimes d'injustice lui fera comprendre qu'elle n'est pas en Europe. Il est question dans ce livre de colonialisme et les actes de racisme, de haine, de cruauté sont très présents.

J'ai lu ce livre dans le cadre des échanges de mon club de lecture. Aline était très enthousiaste par cette histoire, donc il me tardait de le lire. Cependant je dois avouer que dans l'ensemble j'ai été déçue car je me suis ennuyée. J'ai certes beaucoup apprécié l'ambiance de la première partie dans le bateau, mais après je pensais voyager beaucoup plus...L'intrigue ne m'a pas non plus captivée et je ne me suis pas non plus attachée au personnage principal. C'est dommage mais ce n'est pas grave. De ce même auteur, j'avais absolument adoré Les chaussures italiennes ainsi que Les morts de la Saint-Jean que je recommande vivement.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité