La fille du train de Paula Hawkins – éditions Pocket

Tous les jours Rachel se rend à son travail en Londres en train. A 8h04 le matin et a 17h56 le soir. Et chaque jour, Rachel se plaît à observer une petite maison en contrebas de la voie ferrée.

Chaque matin, le train ralentit devant cette habitation, ce qui donne à Rachel l'occasion d'observer de loin ses habitants. Un couple, qui au fil du temps est devenu familier dans le paysage de Rachel. A tel point que la jeune femme a construit autour d'eux tout un monde imaginaire, allant jusqu'à les surnommer Jason et Jess et imaginé leurs métiers, leur relation, leurs sentiments. L'image du couple parfait en opposition à l’échec de son mariage. Séparée de son ancien mari, Rachel n'arrive toujours pas à tirer un trait sur son passé et admettre que son ancien mari ait pu la tromper pour finalement s'installer avec sa maîtresse dans leur ancien foyer. Mais un jour, Rachel remarque quelque chose d'anormal sur le balcon de la terrasse de Jason et Jess. Bouleverse, Rachel décide d'en savoir plus…

J'ai aimé ce livre car j'ai bien longtemps pris le train en Angleterre pour me rendre sur mon lieu de travail et j'ai trouvé les descriptions des paysages de banlieue londonienne tout à fait réelles. Néanmoins, j'ai été un peu plus sceptique sur les vagues de chaleur qui s'abattent sur la capitale anglaise. Outre les aléas météorologiques, ce qui est intéressant dans ce polar c'est le portrait de Rachel, personnage principal du roman qui montre à quel point il est difficile pour elle d'admettre la réalité. Vulnérable, elle plonge son désarroi dans l'alcool et livre ses démons (trous noirs, cauchemars, culpabilité, perte de contrôle de soi même). Quand on commence, on est impatient de connaître la fin. Un excellent thriller psychologique.