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18 décembre 2015

Ce que je sais de Véra Candida de Veronique Ovaldé

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Rose Bustamente vit à Vatapuna, une île imaginaire d'Amérique du sud. Elle a deux métiers : elle est la meilleure pêcheuse de poissons volants de ce bout de mer et en parallèle, elle offre les charmes de son corps dans sa petite cabane en échange d'une somme raisonnable.

Elle mène une vie plutôt tranquille jusqu'à l'arrivée de Jeronimo, un brigand impressionannt, capricieux et censément puissant. En échange d'une grosse somme d'argent, il propose à Rose Bustamenet de raser sa maissonette afin qu'il puisse profiter d'une vue imprenable sur les bords de mer. Alors que Rose s'apprête à refuser catégoriqement la proposition, elle tombe dans une sorte de piège de séduction malsain et succombe aux insinuations de l'affreux.

J'aime les histoires sur les îles car on a l'impression que tout y est tracé, que les personnages ne peuvent pas échapper à leur destin. Or dans ce roman, même si l'idée est de montrer que les trois héroines semblent affranchies au même sort, Véra Candida décide de quitter l'île de son enfance pour la ville de Lahomeria. Décision extrêmement difficle à prendre alors qu'elle n'a que quinze ans.

Si vous aimez les livres où vous suivez les vies de femmes sur plusieurs génerations, ce livre est pour vous ! De plus, le style est absolument remarquable, Vera Candida offre de courts chapitres avec des titres très poetiques. Mais elle bouscule aussi l'écriture en proposant par ci par là des mots vulgaires, comme si l'auteur avait besoin d'être cru afin de décrire au mieux la perversité de certains hommes.

C'est un roman captivant, je n'avais pas envie que l'histoire se termine. J'ai vraiment aimé la manière dont elle décrit avec sensibilité les liens qui unissent les êtres entre eux.

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