Vacances anglaises de Joseph Connolly - editions Points

De retour de vacances, j'ai décidé au mois de septembre de prolonger l’été en me plongeant (oui c'est un roman de plage) dans le livre Vacances anglaises de Joseph Connolly.

Vous voulez du loufoque? Une bonne dose d'humour ? Des situations coquasses et des personnages déjantés ? Et bien c'est par ici que ça se passe et l'on démarre dans le sud de l'Angleterre.

Elizabeth se réjouit à l’idée de partir en vacances dans un hôtel luxueux de la côte anglaise. Son mari Howard ne semble pas autant enthousiaste surtout lorsqu'il apprend que ses voisins Dotty et Brian ont décidé de les rejoindre. Brian qui précisons le collectionne les bouches d’égouts et Dotty qui passe son temps à chercher des moyens de dissimuler ses problèmes d'argent. Cependant leur situation est maintenant claire : Brian est sur la paille et ne pourra offrir qu'à sa belle une caravane en guise de palace. Comment réagira leur fils Colin, adolescent réservé qui n'a d'yeux que pour Katie, la fille d'Elizabeth et Howard.

Et c'est bien connu, plus on est de fous plus on rit, autour d'eux viendront se greffer une galerie de personnages assez drôles : une mère célibataire et son bébé charmant mais un brin bruyant, un agent immobilier aux pratiques malhonnêtes, un mari fou de jalousie et sa magnifique épouse, une employée d’hôtel prise au piège par un dragueur professionnel...Et tous vont se croiser le temps des vacances...

J'ai vraiment adoré la situation initiale : rencontrer ces deux familles si complètement opposées et les imaginer partager un séjour au bord de la mer. Mais je dois dire qu'à la moitié du livre, j'ai trouvé un peu lourd de constater que les personnages sont soit accros au sexe, soit à l’alcool (pour ne pas dire les deux parfois). Je n'ai pas non plus apprécié le mélange des générations dans les relations entre les personnages.

Mais l'humour est indéniable et je terminerais par citer un passage amusant : On finit toujours par faire des choses qu'on ne veut pas en vacances. On se lève tôt - pas parce quon se réveille frais et dispos, et impatient de la bonne journée qui s'annonce, non, pas du tout. On se lève, soit parce qu'on s'est fait réveiller en sursaut par une bonne femme inconnue qui a pénétré dans la chambre, amée d'un aspirateur, et qui s'excuse avant de battre en retraite, soit parce qu'on est traumatisé par la terreur de manquer le petit déjeuner - dont on se passerait volontier à la maison, bien entendu.