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11 mars 2013

London Prisoner de Régis Franc – éditions Fayard

 

London

Régis Franc, auteur de bandes dessinées, cinéaste et écrivain s'installe en Angleterre avec sa femme et ses femmes. Dans ce récit intitulé London Prisoner, il livre des scènes de la vie d'un Français à Londres. En dépit de ses efforts, le narrateur éprouve des difficultés à s’intégrer.

Le récit démarre avec ses premières impressions de la ville peu glorieuses. Une fois installé dans un appartement hors de prix, le narrateur tente vainement d’améliorer son anglais à travers deux formules : cours particuliers puis cours en groupes. Mais ce fut sans succès. Par ailleurs, du côte des opportunités professionnelles, il semblerait que sa renommée en France ne lui soit pas d'une grande utilité sur cette nouvelle terre d'accueil. Enfin, si vous lisez ce livre, vous découvrirez comme cet homme a vécu l’expérience de la rénovation de sa propre maison londonienne.

D'un point de vue personnel, je m’intéresse fortement aux récits des exilés. Je dirais que ce livre a des atouts mais aussi des points sur lesquels je me suis moins extasiée.

Parlons des points forts : ce sont l'ensemble des « tendres vérités » tournées à la dérision. L'auteur cite : « C'est une belle expérience que de rencontrer les expates » qui vantent les mérites de l'Angleterre car là au moins ils ne ressentent pas la morosité des grèves. Il y aussi du vrai dans l'aberration des cours d'anglais extrêmement chers et peu efficaces. L'auteur est juste de souligner que la culture de  "viens prendre l’apéro samedi soir" est inexistante voire regrettable. Et puis encore d'autres facettes qui méritent vraiment d’être découvertes car elles font sourire.

Cependant, le style incisif et sarcastique est parfois usant. D'ailleurs, juste au moment où je commençais à trouver le ton un brin trop moqueur, page 69 l'auteur dit : " J’arrête, d'accord. Vous allez me trouver insupportable". Car, oui l’enchainement des anecdotes railleuses sont certes de bonne guerre (le livre serait-il une vengeance de A year in the merde ?) mais dresse un tableau parfois un peu trop snob à mon goût.



 



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