Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Après avoir lu
Visiteurs
Depuis la création 222 315
Publicité
Archives
Newsletter
5 novembre 2012

Et puis, Paulette....de Barbara Constantine – éditions Calmann- Lévy

Packwood house 026

En ce moment, mes lectures concernent la tranche d'âge des 60 ans et plus (hasard ? curiosité ? ou bien simple intérêt car il faut le dire je les trouve touchants et sincères et parfois drôles ! ). Après avoir lu « Les vieilles » de Pascale Gautier et en ce moment « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonassen, me voilà maintenant prête à vous parler de mon dernier coup de cœur « Et puis, Paulette... » de Barbara Constantine.

Depuis le départ de son fils, Ferdinand vit seul dans une grande ferme à la campagne. Un soir, alors qu'il s’apprêtait à rentrer chez lui, il constate que le toit de sa voisine Marceline est partiellement éffondré. Suite à une énorme tempête, la pauvre vieille se retrouve complètement inondée. Marceline accepte alors sans trop réfléchir la proposition de Ferdinand qui lui offre l’hébergement le temps des travaux. Mais combien de temps durera cette situation provisoire ?

Il y a dans ce roman beaucoup de douceur et l'histoire à l'image des couleurs de la couverture a un parfum et un goût de violette. Il y est question du vieillissement de la population (départ des enfants du foyer familial, fin de vie, santé affaiblissante) mais le thème n'est pas traité avec misérabilisme. Au contraire, les personnages font des choix, prennent des décisions et trouvent ensemble une alternative à la maison de retraite. Le projet de vivre ensemble sous un même toit les rend plus forts, cela leur donne de nouveau de la vitalité et de la joie. Ils se soutiennent tout en gardant leurs occupations personnelles (bricoler dans l'atelier, jardiner dans le potager, tricoter dans le fauteuil...).

Le peur de la solitude exprimé par Ferdinand tient en quelques lignes «  Si un jour il devait raconter à quelqu'un ce qu'il a ressentit après le départ des enfants, il dirait surement qu'une fois la dernière valise chargée, les derniers baises donnes aux petits et la porte refermée, un grand trou s'est creusée sous ses pieds, un trou noir, plus profond qu’un puits ». Mais à la campagne, on ne parle pas de ses émotions et les personnages agissent sans se poser de questions et sans se méfier des « ça se fait » ou « ça ne se fait pas ».

Voilà, le livre soulève la question de la réalité de ce projet, mais après tout on a envie de se dire et pourquoi pas ? Quand le cadre et l'espace le permettent, s'asseoir à plusieurs sur un banc et partager le quotidien me semble une belle conception de la vie.

A lire rapidement !

 



 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité